Fatoumata Tioye Coulibaly

Il n’y a pas d’école de cinéma au Mali, à l’exception du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako, qui tente de donner certaines notions de cinéma. Il est presque impossible pour les jeunes gens très talentueux et créatifs désireux d’étudier les métiers du cinéma de le faire. Il est donc de notre responsabilité d’aider ces talents à s’affirmer et d’éviter que par frustration, ses talents ne se transforment en moyens destructeurs pour eux-mêmes, leurs communautés et la société dans son ensemble.

En faisant des recherches sur le programme d’activités proposé, nous avons entrepris des entretiens semi-structurés avec des jeunes cinéastes maliens et Il est nécessaire de multiplier ce type d’activités et d’offrir des possibilités de mise en réseau plus formelles. C’est ce qui nous a rendus forts et la mise en réseau est la clé, les possibilités de partenariat sont encore meilleures et les résultats sont excellents et presque immédiats. Les lacunes en matière de compétences que nous avons identifiées chez les jeunes cinéastes sont les suivantes : faibles compétences en matière de narration, même si les histoires sont riches, elles manquent de courbes dramatiques – c’est donc sur les programmes de formation que nous allons nous concentrer.

Les jeunes cinéastes maliens bénéficieront grandement de compétences plus orientées vers la créativité, notamment en matière de développement d’histoires, de narration, de développement des personnages, de production créative, d’écriture de scénarios, de réalisation et de techniques d’interprétation – des compétences dont ils ont le plus besoin. Tout ceci permettra de répondre directement aux besoins de compétences créatives. Les experts de l’industrie cinématographique ont également souligné que, dans l’ensemble, le secteur manque de compétences avérées pour comprendre comment localiser le modèle publicitaire international susceptible de fonctionner au Mali. Il doit également prendre en compte les défis uniques auxquels le secteur cinématographique dans son ensemble est confronté, notamment le faible niveau de rémunération du contenu indépendant, le peu ou l’absence d’investissements du secteur privé, la compréhension des réseaux de distribution et de commercialisation, la monétisation du contenu en ligne, le manque d’incitations gouvernementales et la manière de se mettre en relation avec les financiers du cinéma qui existent dans la région africaine et à l’internationale mais qui ne sont pas bien connectés aux cinéastes indépendants et l’impact de ce contenu dans la région.

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